Ce projet est né d'un souvenir d'enfance, une voiture que je poussais devant moi et qui m'occupait à la maison les jours de pluie. Le déclic est venu en regardant un reportage télévisé sur un pays d'Afrique noire menacé par la famine.
Une vague image m'en reste encore aujourd'hui : un enfant jouant avec une cagette à laquelle il avait ajouté des roues taillées dans du bois; il poussait le tout avec une branche.
Ces clichés démontrent que chez tout enfant, favorisé ou pauvre, la sensation et le rêve ne sont pas générés par la vidéo, le numérique, l'extraordinaire, la haute technologie mais ont parfois pour source un objet concret, respectueux de l'environnement, qui favorise l'activité physique dans un espace restreint développant le sens de l'équilibre et la compréhension des mouvements